SIBYLLE DE MEEUS

Botswana

À genoux sur la terre rouge, le danseur devient esprit.

Son corps peint parle une langue ancienne, plus vraie que les mots.

Chaque geste relie le visible à l’invisible, le vivant à l’ancestral.

Dans la poussière, il laisse une trace — mémoire et invocation.

Ici, l’homme ne joue pas : il devient le souffle même du monde.

Caroline Dechamps